Cepanorama ne se trouve pas naturellement dans Horizon Forbidden West puisqu’il faut avoir trouvé les 8 autres pour le débloquer. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y aura pas besoin de le chercher puisqu’on obtient automatiquement la quête et son emplacement en terminant le huitième panorama. Télécharger des photos de Montagnes dans la brume de la banque d'images libres de droits Grand choix des photographies de haute qualité Prix abordables . Images Vidéos Éditoriaux Musique et sons Outils . Entreprise Tchat direct . Tarifs. Photos. 1. Connexion Créez un compte. Photos de Montagnes dans la brume 22,839 images de Montagnes dans la brume sont Ouvrezune image dans Photoshop Elements, en mode Rapide ou Expert. Une fois l’image ouverte, sélectionnez l’option Réglages > Suppression automatique de la brume. L’image est traitée et les effets de la brume ou du brouillard sont réduits. Répétez l’étape 2 pour traiter davantage la photo. Pourjouer au puzzle en ligne brume matinale sur les hauteurs de la Corse, sélectionnez un niveau et cliquez ensuite sur l'image pour mélanger les pièces. De débutant à confirmé, vous pouvez jouer en ligne à ce puzzle dans cinq niveaux différents afin d'améliorer votre dextérité. Niveau : Valider. Jouer au Puzzle brume matinale sur les hauteurs de la Corse. Pour commencer le jeu Leplus panoramique: Mirador de les 3 creus. 2 2. Le plus versatile: Montjuïc. 3 3. Le plus central: Belvédère du Corte Inglès. 4 4. Le plus secret: Mirador baterías antiaéreas. 5 5. Le plus animé: depuis la terrasse panoramique de Las Arenas. Depuisle 13 avril, il a rouvert ses portes. Situé au cœur de la forêt de Perseigne, d’une hauteur de 30 mètres, le Belvédère est édifié sur VYYFXW. Voyage en Automne au JaponVoici le récit de notre dernier voyage lointain réalisé à l'automne 2019 au JAPON une seule envie, y retourner au plus vite !!!Après avoir longuement préparé depuis plusieurs mois notre voyage au Japon, vient le moment de tenter de rédiger un carnet de voyages relatant les 6 semaines de découvertes de ce pays qui nous a véritablement séduit. Et pourtant, jusqu'à un passé assez récent, cette destination ne faisait absolument pas partie de nos projets. L'image d'un pays extrêmement urbanisé nous effrayait trop. La curiosité a fini par l'emporter et, presque sur un coup de tête, nous décidons au printemps d'acheter un billet d'avion sans avoir encore d'itinéraire précis en vue. Grâce aux contributeurs, fins connaisseurs du Japon, des forums que nous remercions vivement, nous avons pu élaborer un itinéraire qui s'est avéré riche de découvertes. Il ne fut pas aisé de choisir car nous voulions évidemment découvrir quelques villes emblématiques mais aussi prendre le temps de nous perdre un peu dans des espaces de nature. Notre itinéraire nous aura donc conduit de Kyoto à Hiroshima avec une courte escapade à vélo sur la Shimanani Kaido. Le Shinkansen nous mènera ensuite vers Fukuoka pour une découverte du nord de Kyushu avant de rejoindre les Alpes japonaises et la péninsule de Noto. Enfin, il nous paraissait inimaginable de ne pas découvrir la région du mont Fuji avant de terminer notre séjour à voyages en train et location de voitures nous avons eu le privilège de prendre notre temps. Contrairement à nos habitudes, fort de nos lectures préalables, nous avions, cette fois, planifié le trajet au jour le jour avant le un plan pratique, la technologie nous a apporté une aide précieuse au quotidien grâce à quelques applications déjà abondamment citées sur le forum pour l'orientation, Mapsme; pour la compréhension, Google traduction assez efficace en vocal mais peu fiable pour lire les panneaux; pour les tarifs et horaires de train, Navitime et, enfin, Metrotokyo. Les multiples spot wifi associés à une carte data Sim à 2000 yens nous ont permis de voyager sans réelle KyotoAprès un voyage sans histoire et 10 heures de vol nous atterrissons à Osaka avec un peu d'avance sur l'horaire prévu. Les formalités de police et douane sont très rapides. À 7h10 nous montons dans le bus limousine qui nous conduit directement vers Kyoto. Curieux et impatients de découvrir ce nouveau pays nous observons attentivement les abords de l' décor est planté tout autour le paysage est très urbanisé et industrialisé avec, de ci de là, quelques grands espaces cultivés entourés de rejoignons la gare de Kyoto 2 heures plus tard. Nous gagnons notre hôtel à pied et y laissons les bagages car l'enregistrement débute à 16 heures seulement et l'aimable réceptionniste ne déroge évidemment pas à la règle. Nous cherchons ensuite de quoi restaurer nos estomacs affamés. Dans la galerie marchande de la gare un restaurant avec commande par automate nous simplifie la vie car nous sommes encore un peu sonnés et n'avons pas trop envie de tester nos minces connaissances en avoir repris quelques forces avec un plat de udon nous partons à la découverte des environs. Tout autour, l'architecture mêle buildings modernes le long de larges avenues et petites maisons anciennes bordant des ruelles tranquilles. Nous sommes de suite plongés dans ces contrastes qui jalonnent les villes entamons la tournée » des temples par 2 ensembles bouddhistes le temple Toji avec la pagode à 5 étages la plus haute du Japon, dit on, et le temple Higashi édition par mjp le Mar 3 Mai - 2250, édité 10 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 215711/10 KyotoAujourd'hui, nous nous lançons dans les différents transports kyotoïtes. Nous essayons de nous lever tôt car nous devons échanger notre JR pass à la gare et la file d'attente est imposante. En fait, la procédure est rapide et nous prenons ensuite le l'arrivée au sanctuaire Fushimi Inari, la foule est dense et l'atmosphère bruyante casse un peu l'ambiance du lieu. Heureusement, au fur et à mesure de la montée les rangs s'éclaircissent et l'atmosphère si particulière de ces toriis vermillon alignés en rang serrés au milieu d'une verte forêt luxuriante est un milieu d'un ciel gris peu lumineux les toriis resplendissent. Nous gravissons tranquillement le chemin qui mène au mont Inari tout en observant les différents sanctuaires où quelques fidèles prient dans une ambiance pas vraiment fervente. Nous sommes un peu agacés par tous ces visiteurs qui multiplient les selfies devant les temples avec des attitudes qui nous apparaissent souvent peu respectueuses. En fin de matinée nous reprenons le train jusqu'à la gare de Kyoto puis le bus touristique N°100 qui nous mène dans le quartier de Gion pour découvrir les machiya », maisons traditionnelles de bois. Il est tard et nous sommes un peu affamés. Une petite auberge sympathique juste devant la pagode Yasaka no To nous accueille pour le déambulons ensuite dans les rues du quartier dont certaines sont envahies d'une foule compacte et bordées de boutiques ôtant tout intérêt à l'observation des vieilles maisons de bois défigurées par les devantures. De nombreuses jeunes filles en kimonos colorés y déambulent à petits pas rapides vu l'étroitesse de leur jupe et l'inconfort de leurs savates!Nos pas nous mènent vers le temple Kiyomizu dera qui étage ses pavillons sur une autre colline boisée. Célèbre pour son mode de construction, il repose sur une vaste plate-forme soutenue par de robustes piliers de bois et domine la aussi, malheureusement, le bruit et la foule permettent difficilement d'apprécier la sérénité des lieux. Nous redescendons ensuite vers le centre du quartier de Gion autour de Shinbashi dori avec ses magnifiques fin de journée la lumière des lanternes y crée une ambiance un okonomiyaki copieux, à la saveur exquise, fabriqué avec dextérité devant les clients sur une longue plaque chauffante, nous repartons à pied vers la gare au long des ruelles désertes où nous découvrons encore quelques belles édition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, édité 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 215912/10 KyotoLa pluie est annoncée pour toute la journée. En plus, le typhon Hagibis doit fondre dès cet après midi sur la région de Tokyo et les trains Shinkansen sont annulés. Nous ne sommes pas certains de pouvoir quitter Kyoto demain comme prévu. Nous décidons d'aller dans le quartier central où se trouve le marché Nishiki et des galeries trajet rapide dans un métro lumineux et propre nous mène à quelques encablures du marché. Une longue ruelle étroite abritée de la pluie par un auvent accueille de nombreuses boutiques de spécialités japonaises qui sont une invitation à la de la mer, grillades, légumes, douceurs, rien ne manque à l'appel pour une pause gastronomique variée. Les prix assez élevés freinent toutefois nos velléités gourmandes...La pluie continue nous incite à poursuivre dans les galeries fin de matinée, une petite accalmie nous permet de quitter l'abri de celles-ci pour parcourir l'étroite rue Pontocho aux superbes maisons de bois abritant de nombreux bars et la pluie reprend rapidement du service et nous nous réfugions dans un grand magasin qui offre plusieurs restaurants pour calmer notre fringale. Après une nouvelle tentative dans les rues nous renonçons et rentrons à l'hôtel en milieu d'après midi. Dans la soirée, la pluie se calme et nous ressortons vers la galerie marchande Aviva, face à la gare, où nous dégustons une savoureuse salade de produits de la édition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, édité 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 220913/10 Kyoto - OnomichiLa consultation du ciel et des informations ferroviaires nous rassurent sur la possibilité de poursuivre le voyage. Nous partons de bon matin vers la gare où une petite file de voyageurs est déjà présente. Nous patienterons environ une demi heure avant de pourvoir réserver notre place vers Onomichi. Nous empruntons ensuite le métro pour aller visiter le magnifique château Nijo-jo protégé par une large douve et un superbe jardin à l'ambiance paisible borde le palais en bois. À l'intérieur les chambres et salons sont décorés de délicates peintures murales dégageant une grande contournant le parc nous apercevons un défilé de femmes habillées de kimonos chatoyants et d'hommes cravatés en costume noir suivant un couple de mariés. Nous nous arrêtons un long moment pour observer le strict protocole de la rejoignons ensuite rapidement le parc du palais impérial, vaste espace vert de pelouses et d'arbres vénérables offrant un écrin de verdure aux bâtiments du palais. Familles en promenade et cyclistes s'y retrouvent pour arpenter les allées. Nous le parcourons rapidement car nous devons retourner à la gare pour ne pas manquer le ne plaisante pas avec l'exactitude à Japan railway et, à l'heure précise, notre wagon joliment décoré de hello kitty » nous conduit à Shin Osaka où, après quelques minutes de correspondance, nous découvrons la ligne acérée du Shinkansen qui nous transporte vers Fukuyama. De là, le train régional nous dépose à Onomichi à l'heure prévue, c'est une évidence... Une courte marche nous conduit à l’hôtel proche. Un peu tard pour le coucher de soleil, nous arpentons la promenade du bord de mer qui laisse apercevoir de nombreuses installations portuaires et nous prenons nos renseignements pour un tour de vélo le lendemain vers le Setouchi Shimanani édition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, édité 4 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 Déc - 102514/10 OnomichiNotre réveil est matinal pour être prêt à 7 heures à l'ouverture de la location de vélos. Le prêt est rondement mené et nous choisissons nous même notre vélo. Le problème est qu'il n'y a pas de grande taille et que j'ai un peu les genoux dans le guidon. De plus, le vélo n'a que 3 vitesses ce qui oblige à de beaux efforts dans les côtes. Heureusement, le parcours est relativement plat, à l'exception des plans inclinés rejoignant les ponts. Nous voulions prendre le ferry direct pour Setoda afin de visiter plutôt les îles proches de Shikoku qui nous paraissent moins urbanisées manque de chance, ce lundi est férié et le premier bateau part seulement à 9h15. Nous changeons donc nos plans et rejoignons sans tarder l’île de Mukaishima toute proche. Ensuite, l'orientation est simple, il suffit de suivre la ligne bleue qui balise tout le parcours. Nous traversons une zone très habitée avec de nombreuses petites industries liées à la mer ainsi que quelques zones de cultures. La route suit de manière générale le littoral où semble concentré l'essentiel des habitations. Les brumes se sont dissipées et un agréable soleil nous accompagne. Nous découvrons ainsi un chapelet d’îles aux multiples monticules boisés. Quelques feuillages commencent à faire apparaître les couleurs d'automne. Nous parcourons ainsi trois îles sur un itinéraire qui nous laisse un peu sur notre faim car il n'y a quasiment pas d'espace inhabité habitations et constructions sont omniprésentes le long du littoral. Nous pédalons en permanence avec le bruit d'une circulation de voitures qui n’arrête pas. Nous poursuivons jusqu'au pont Tatara qui offre un magnifique belvédère sur le chapelet des îles et îlots. Un peu fatigués et courbaturés nous décidons de reprendre le ferry à Setoda ce qui nous fera un parcours d'une cinquantaine de Onomichi - HiroshimaEn début de matinée nous partons sur le chemin des temples de la vieille ville d'Onomichi perchée sur la colline dominant la mer. Au travers de ruelles bordées d'anciennes maisons en bois, par une succession d'escaliers raides nous louvoyons d'un temple à l'autre. L'ambiance est paisible, les habitants souriants nous saluent au passage. Autour de chaque temple, un jardin arboré crée une atmosphère sereine. Une certaine paresse après notre circuit en vélo de la veille nous conduit à emprunter le téléphérique pour rejoindre le belvédère du mont Senkoji d'où une superbe vue panoramique s'offre sur la succession des îles et de leurs sommets boisés. Nous redescendons à pied par le chemin des temples qui serpente entre un chaos de blocs rocheux gravés. Au passage quelques chats se prélassent au soleil mais semblent apeurés à la vue de l'appareil photo. La partie est du chemin présente moins d'intérêt au milieu de maisons et de petits immeubles plus récents et sans l'après-midi nous rejoignons Hiroshima par le train. Arrivée à Hiroshima dans une gare lumineuse, moderne mais bruyante. Nous rejoignons l’hôtel en une dizaine de minutes. C'est la sortie de l'école et les larges trottoirs sont envahis d'écoliers dans leurs uniformes à pied ou à vélo. Vu la surface réduite de notre chambre, l’hôtelier a cru bon de préciser que les bagages pouvaient être déposés sous le lit. Nous repartons pour un rapide tour dans le quartier pour quelques emplettes. Pas encore habitué à la politesse japonaise je dois passer pour un rustre en tendant la monnaie d'une seule main alors que la caissière me remet mon achat à 2 mains avec une extrême courtoisie. Nous observons avec étonnement tous les salary man clonés dans leurs costumes sombres patientant au feu rouge et les chauffeurs de bus en gants blancs, casquette et cravate. édition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 Déc - 102716/10 HiroshimaA Hiroshima, impossible d'oublier l'histoire et les visites sont évidemment empreintes d'émotion. Une promenade paisible sur les rives de la Kyobashigawa nous conduit vers le large boulevard de la Paix aménagé avec des allées arborées et bordé de hauts immeubles au milieu desquels se perdent mystérieusement quelques maisons basses. Malgré l'activité de la ville, nulle agitation ne se fait sentir et il est plaisant de s'y promener. Nous rejoignons ainsi la vaste esplanade du parc de la Paix baignée de lumière. Un large bâtiment aux lignes épurées abrite le musée pour la Paix. Malgré la foule, les photos et récits présentés sobrement invitent au silence et à la réflexion. L'ambiance est poignante et, à la sortie, l'émotion des visiteurs est palpable. Un beau plaidoyer pour la paix qui se passe de commentaire. Sur l'esplanade plusieurs monuments rappellent le souvenir de la tragédie mais un des plus touchants est celui des enfants pour la paix. Des groupes d'écoliers japonais viennent en permanence s'y recueillir et apportent les origamis fabriqués en mémoire de tous les jeunes irradiés. À proximité le seul bâtiment conservé pour le souvenir, le dôme de la bombe A, est maintenant entouré de hauts bâtiments modernes mais ses poutrelles déformées et ses murs noircis sont saisissants. Après cette matinée d'émotion forte nous avons besoin d'un peu de repos. Dans l'après-midi, nous cheminons à la découverte du château, complètement détruit par le bombardement mais dont une partie du mur d'enceinte ainsi que le donjon ont été reconstitués. Nous terminons la journée dans le magnifique jardin japonais Shukkeien espace boisé autour d'un petit lac, lieu de paix, de promenade dans une atmosphère zen agrémentée par quelques feuillages qui commencent à virer aux couleurs édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221317/10 Hiroshima - FukuokaNous préparons tranquillement nos bagages pour reprendre le train. À la gare les Shinkansen vers Hakata sont très nombreux et, sans trop approfondir, nous montons dans le premier Kodama express. Les wagons non réservés sont quasiment vides. En fait, ce train s’arrête à toutes les gares et mettra cinquante minutes de plus que les directs, peu importe nous avons le temps... et nous pouvons un peu mieux observer toutes les villes traversées. Car, dans la campagne, le train emprunte une multitude de tunnels laissant peu de place à l'observation du paysage. À l'exception des villes côtières très industrialisées et de petites zones agricoles enserrées entre les collines abruptes l'intérieur apparaît recouvert de forêts denses et inhabitées. Nous sourions à chaque passage du contrôleur qui traverse le wagon avec le sourire plaqué sur son visage impassible. Un long tunnel permet de quitter l’île de Honshu pour Kyushu où nous trouvons un temps voilé et pluvieux. Pour nous mettre à l'abri nous débutons par la visite du Hakata machiya folk museum, petit musée présentant une exposition sur l'évolution de la ville et les traditions locales ainsi que l'intérieur d'une maison traditionnelle. Une intéressante video présente la préparation et le déroulement du festival Yamakasa, spectaculaire course de lourds chars abondamment décorés et transportés à dos d'homme. Tout à côté, le sanctuaire shintoïste Koshida est très fréquenté par des salaryman qui viennent se recueillir rapidement au moment de la pause de midi. La petite pluie continue nous incite à faire l'acquisition d'un parapluie pour poursuivre nos balades. En fin d'après-midi, à l'abri de nos parapluies transparents, nous rejoignons canal city, vaste centre commercial ultra moderne traversé par un canal sur lesquels des jets d'eau colorés s'animent régulièrement au son d'une musique rythmée. Une video de mangas est projeté en grand format sur les murs vitrés, spectacle presque digne de Las Vegas !!!Dernière édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221618/10 Fukuoka - AritaDès 8h30 nous partons récupérer la voiture de location réservée par internet sur Tocoo. La réception à l'agence Budget est très aimable et une animation sur tablette permet d'attirer notre attention sur les principales règles de conduite au Japon et de détailler les assurances proposées sans être bousculé. Il faut ensuite communiquer les noms et téléphones de tous les hébergements prévus durant notre circuit... Ici, on n'improvise pas trop. Le temps est maussade quand nous prenons la route pour quitter Fukuoka. Le GPS de la voiture semblant nous attirer irrésistiblement vers les voies rapides alors que nous souhaitons parcourir le bord de mer, nous nous reportons sur la carte mais avons quelques difficultés à nous situer. Finalement, grâce à Mapsme et une étude attentive de la carte nous rejoignons l'itinéraire prévu. La traversée de la ville est cependant très longue avec d'innombrables feux de circulation et nous mettrons environ 2 heures pour atteindre Itoshima. Il faut dire que la prise en main de la voiture avec le poste de conduite à droite impose une certaine prudence pour oublier tous les réflexes de conduite quotidiens. Un kombini tombe à point pour acheter notre pique nique avant de rejoindre le torii flottant dont nous avions découvert l'existence grâce à ce forum, notre guide ne l'évoquant pas. Pour rejoindre la côte nous parcourons un dédale de routes étroites au milieu des champs avec de nombreuses rizières. La pluie devient très intense et nous suivons la route côtière à la recherche du torii. Un peu désespérés par le temps complètement bouché nous patientons en dégustant notre plateau repas dans la voiture. La chance est avec nous, car une accalmie s'annonce et nous pouvons enfin nous approcher du torii blanc, les pieds dans l'eau devant deux gros rochers reliés par une corde sacrée. L'ambiance brumeuse apporte une note mystérieuse que nous apprécions. En repartant, la pluie s'intensifie à nouveau et nous décidons d'aller visiter l'exposition des chars du festival des Hikiyama à Karatsu. Les 14 chars présentés dans un grand hall sont fabriqués avec une débauche de décors colorés d'une richesse incroyable. Nous reprenons ensuite la route et, compte tenu de la météo, renonçons à regret à rejoindre les rizières de Hamanoura. La conduite est particulièrement lente avec de nombreuses traversées urbanisées, des feux tricolores rapprochés et une vitesse limitée. Le jour faiblissant rapidement, nous renonçons également à visiter le village de potiers de Okawachiyama. Il fait nuit quand nous atteignons notre guesthouse à Arita, secondés par Mapsme car le GPS de la voiture refuse obstinément le numéro de téléphone que nous insistons à lui faire ingurgiter... La recherche d'un restaurant pour dîner est compliquée dans la nuit noire. Nous aboutissons, par hasard dans un restaurant d'inspiration italienne, avec une carte en japonais. Heureusement, un sympathique client maîtrisant quelques mots d'anglais vient spontanément à notre secours pour nous traduire tant bien que mal le Arita - Minami ShimabaraLa pluie a cessé et les nuages, toujours gris mais un peu aérés nous donnent l'espoir d'une journée moins maussade. Nous commençons par aller visiter le musée de la céramique d'Arita. Nous passons un long moment à admirer ces céramiques anciennes de plusieurs siècles et l'évolution de la finesse des dessins au fur et à mesure du temps. Puis nous prenons la route vers le temple Yutoku Inari. Nous suivons des vallées agricoles et urbanisées entourées de collines verdoyantes. Le temple, assis sur de massifs pilotis en bois rouge, gravit les pentes escarpées de la colline. Un raide chemin pavé jalonné de toriis mène au sanctuaire supérieur d'où s'offre une vue somptueuse sur la plaine où s'étale la ville de Kashima et les montagnes entourant la mer d'Ariake. Le nombre de visiteurs est sans commune mesure avec ceux des temples de Kyoto et il règne une ambiance paisible et recueillie. Nous prenons la route du bord de mer sous un beau soleil. La route sinueuse est très plaisante même s'il est souvent difficile de s 'arrêter comme on le voudrait pour les photos, mais c'est fréquent au Japon. Au bout de quelques kilomètres une aire de stationnement nous permet de profiter du paysage surélevée d'une vigie d'innombrables barques s'activent autour de milliers de poteaux en bambous plantés dans la mer où sont élevées des huîtres ou des moules. Quelques kilomètres plus loin, c'est le torii de Tara qui se découvre. Aujourd'hui, par marée basse, il ne flotte pas ce qui n’empêche pas l'atmosphère lumineuse et ses reflets dans l'eau de nous enchanter. Pour quitter la route principale, nous tentons un diverticule vers Takesaki, petit port avec ses hangars industriels qui ne nous séduit pas beaucoup. L'itinéraire emprunte ensuite une longue digue de 7 kilomètres au milieu d'une large baie dominée par l'imposant mont Unzen dont le sommet est encore chapeauté par les nuages. Ensuite, nous quittons la route côtière pour grimper sur les flancs boisés du volcan. La fin de journée approche et le soleil rasant au milieu des résidus nuageux est du plus bel effet. Il commence à se faire tard et nous n'avons plus le temps de nous arrêter à Unzen mais seulement d'apercevoir les vapeurs soufrées qui s'échappent des bains. Nous plongeons ensuite littéralement vers la mer pour rejoindre Minami édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 3 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221820/10 Mont UnzenAujourd'hui, nous partons randonner vers le mont Unzen. Nous remontons jusqu'au village d'Unzen puis empruntons ensuite la route à péage vers le Nita pass. Le ciel est clair avec quelques bancs de nuages bas sous un léger voile d'altitude. Au fur et à mesure de la montée la vue se dégage vers la mer laissant apparaître un dédale de caps et de péninsules. Le sommet du cône créé lors de la dernière éruption de 1990 se découpe déchiqueté dans le ciel. Au col, des panneaux explicatifs en anglais décrivent les différentes possibilités d'itinéraire. Le chemin grimpe raide dans la forêt luxuriante. Des marches aménagées facilitent quelques passages terreux. Au passage, nous découvrons l'entrée de grottes utilisées pour la culture des vers à soie ou comme glacières dans des tunnels de lave. À l'approche des crêtes le chemin se raidit encore et l'humidité ambiante est très forte les troncs des arbres dégoulinent d'eau et les cailloux humides nécessitent un peu d'attention. Lorsque le sentier débouche au pied du cône né de la dernière éruption, la vue est impressionnante un chaos de cailloux dévale les pentes sur lesquelles des fumerolles s'échappent. Au travers d'un dédale de roches, d'arbustes nous rejoignons le sommet du mont Fügen d'où la vue sur le cône volcanique bardé de fumerolles et toute la côte de Kyushu est spectaculaire. C'est un lieu de pique-nique idéal partagé avec de nombreux autres randonneurs. La descente est parfois raide sur les roches glissantes et en 1 h environ nous rejoignons le parking. Nous reprenons la voiture pour rejoindre Unzen et ses sources chaudes. Un itinéraire aménagé permet de circuler au milieu des eaux bouillantes et de quelques marmites de boue. Mais les nombreux captages, tuyauteries et installations vétustes qui parsèment le site lui ôtent beaucoup de son charme. Par contre, nous découvrons par hasard, tout à côté, un sentier forestier bordé de statues moussues qui nous plongent en plein édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mer 15 Déc - 230821/10 Minami Shimabara - AsoNous prenons la route vers Shimabara de bon matin. À la gare maritime nous vérifions les différents horaires de ferry auprès d'une sympathique employée qui utilise son traducteur pour nous donner toutes les informations utiles. Nous décidons de prendre un peu de temps pour découvrir le château. Le temps nous manque cependant pour en visiter l'intérieur, nous nous contentons donc de faire le tour des douves et des massives murailles qui protègent l'élégant donjon. Nous retournons ensuite vers le port pour embarquer sur le ferry. Avec quelques mots d'anglais rudimentaires et une extrême amabilité nous sommes aiguillés par les employés du port. L'embarquement est rapide toujours guidés par des placeurs aux petits soins. L'exactitude du ferry n'a rien à envier à celle du train. Durant la traversée, le ciel s'éclaire et petit à petit les nuages couronnant le mont Unzen se déchirent laissant apparaître le cône volcanique dominant la mer de ses 1400 mètres. Du port de Kumamoto nous rejoignons le centre ville et, une fois de plus, le GPS de la voiture semble prendre un malin plaisir à nous guider dans un dédale de rues alors que de grandes avenues permettent d'atteindre le château en suivant la signalisation routière. Nous prenons quelques informations sur les possibilités de randonnée vers le volcan Aso au centre d'information où nous sommes accueillis avec le sourire ce n'est pas étonnant au Japon dans un anglais fluide et ça, c'est plus rare.... Lors du tremblement de terre de 2016 le château a subi d'importants dégâts et le circuit de visite autorisé actuellement est très limité et permet surtout d'avoir un aperçu des ces dommages. Les 2 tours majestueuses sont ceinturées d'échafaudages et de grues qui cachent les bâtiments. Il n'est pas possible d'avoir un aperçu général de cet ensemble imposant et nous décidons d'aller plutôt visiter le jardin Suizenji. Une belle lumière automnale vient éclairer les mamelons verdoyants, les ombres des arbres découpent de la dentelle sur les pelouses et nous sommes subjugués par l'harmonie et la paix qui émanent du lieu. Nous reprenons ensuite la route vers la caldeira d'Aso. Même une fois la grande ville de Kumamoto quittée, la circulation est toujours dense et nous sommes, une fois de plus, étonné de ce flux ininterrompu et de la densité de l'urbanisation. À Aso, nous dénichons facilement l'auberge de jeunesse Aso base, moderne bâtiment impeccable à l'accueil anglophone parfait. Le centre d'information voisin nous permet d'avoir d'autres informations sur les environs en français. Décidément, aujourd'hui, les échanges auront été faciles tout au long de la édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 Déc - 182122/10 caldeira du mont AsoNous décidons de randonner autour du volcan Aso. En voiture nous grimpons vers Kusasenrigahama où se trouve un musée consacré au volcan. La route traverse une zone de pâturages où paissent des vaches et des chevaux avant de rejoindre des forêts plus sombres au pied des volcans. De tous côtés surgissent des cônes plus ou moins hauts, témoins de l'intense activité de la région. Du Nakadake s'élève un puissant panache de fumée spectaculaire. L'activité est forte classée en niveau 2 et un périmètre de sécurité interdit de se rendre sur le bord du cratère. Les seuls sommets accessibles sont le Eboshidake et le Kishimadake. Nous décidons d'aller sur chacun des sommets qui offrent une vue différente sur la caldeira Eboshidake domine le versant sud tandis que Kishimadake offre une vue plongeante sur l'intérieur de la caldeira. Malgré un ciel clair la lumière est parfois diffuse, sans doute à cause des vapeurs échappées du volcan. Un étroit chemin avec quelques passages raides équipés de marches en bois mène à Eboshidake en parcourant une crête panoramique d'où on aperçoit en permanence le cratère fumant. De retour au parking, nous repartons sur l'autre versant pour atteindre le Kishimadake par une pente soutenue équipée d'un impressionnant escalier qui grimpe droit quasiment jusqu'au sommet. Une courte crête mène sur un sommet secondaire d'où l'on découvre tout l'intérieur de la caldeira quadrillée de cultures entre les zones urbanisées. Après le pique-nique face à ce vaste panorama nous redescendons vers la voiture sur laquelle de fines particules noires se sont déposées durant la journée. Nous visitons rapidement le centre d'information avant de redescendre vers la ville d'Aso. Au passage, un arrêt photo nous permet de mémoriser le cratère circulaire parfait du Komezuka qui n'est pas sans rappeler certains volcans d' édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 Déc - 182723/10 Aso - YufuComme prévu par la météo le ciel est complètement couvert et gris. Les rebords de la caldeira disparaissent dans la brume. Nous prenons la direction du Makinoto pass. Après la traversée rapide de la ville d'Aso la route grimpe rapidement sur les contreforts de la caldeira. Nous profitons d'un belvédère pour observer le quadrillage régulier des cultures mais la vision est troublée par les brumes. Nous parcourons ensuite un vaste plateau parcouru de vallonnements herbeux et de prairies fauchées. C'est une zone d'élevage de vaches. Au nord de l'Aso-san, le massif volcanique du Kuju-san devait nous permettre de belles randonnées. Mais, les cieux sont contre nous... Au col, le ciel reste toujours gris et sans relief et les sommets demeurent à peine visibles. Donc, pas de randonnée mais découverte de cette région sauvage et de ses innombrables sources chaudes. Kurokawa, village des onsen » bains dans les eaux chaudes serre ses maisons de bois au bord de la rivière au creux d'une profonde vallée boisée que les couleurs d'automne éclaircissent. Nous nous y promenons tranquillement. Le temps étant toujours aussi maussade nous reprenons la route vers Yufu. Grâce à un panneau d'information du parc Kuju nous découvrons une photo des sources chaudes de Suziyu situées à quelques kilomètres. Nous faisons donc un petit détour pour les découvrir. Nous avons un peu de difficulté dans le village car toutes les indications sont en japonais mais grâce à notre traducteur nous découvrons un panneau début de la promenade » qui nous mène vers un ensemble de cascades bouillonnantes, agrémentées de quelques mares de boue glougloutantes. Nous rencontrons un habitant en train de faire cuire ses œufs dans l'eau bouillante et qui nous en donne fort gentiment un sac. La route se poursuit par de nombreux virages vers la région de Yufu au milieu de vastes forêts très denses. Nous trouvons assez facilement notre ryokan, une grande maison ancienne au cœur de la forêt. L'ambiance de la maison est chaleureuse avec de beaux meubles, une décoration intimiste, ses grandes poutres en bois et son péninsule de KinasakiLa météo avait annoncé 100% de probabilité de pluie et la prévision s'est révélée exacte. De grosses averses entrecoupées de rares accalmies sont tombées durant la nuit et toute la journée. Nous comptions faire le tour de la péninsule de Kinasaki mais le ciel est si gris que nous renonçons à ce périple. Nous décidons d'aller vers Kitsuki pour visiter le château féodal et le quartier des maisons de samouraïs. Le trajet est rapide par la voie express à péage. L'itinéraire semble traverser de beaux paysages de nature au milieu de massifs montagneux boisés mais la brume a tout effacé. À Kitsuki, nous profitons d'une courte accalmie pour un rapide tour d'orientation autour du château. C'est, parait-il, le plus petit du Japon et il est magnifiquement situé sur un promontoire rocheux dominant la mer et la ville. À l'intérieur, nous découvrons une intéressante exposition d'armures de samouraïs. Du haut du château nous devrions avoir une vue panoramique sur les environs mais la chance n'est pas avec nous aujourd'hui. La pluie a redoublé et nous empêche même d'aller explorer le quartier des maisons de samouraïs tout proche. Nous décidons alors de rejoindre le temple Fuki-ji situé au centre de la péninsule. Nous traversons à nouveau des paysages accidentés et boisés pour découvrir le temple isolé au milieu des bois. L'atmosphère humide et brumeuse sied parfaitement à ce sobre bâtiment en bois entouré d'arbres moussus. Aucune perspective d'amélioration en vue, nous décidons de rentrer à notre ryokan et de profiter du Yufu - FukuokaLe temps est toujours gris, mais quelques rayons de lumière nous donnent un peu d'espoir. Nous partons à la découverte du lac Kinrin-ko à Yufu. Minuscule, blotti dans un écrin de verdure, l'atmosphère brumeuse et humide lui donne un aspect calme et paisible. Les frondaisons aux teintes mordorées se reflètent sur la surface de l'eau. Un sentier aménagé permet d'en faire le tour et de découvrir le torii flottant situé à côté d'un modeste temple en bois une bien belle ambiance. Nous prenons ensuite la route en direction de Fukuoka. Espérant profiter d'éclaircies pour découvrir le paysage nous suivons la route plutôt que l'autoroute. Circulant en fond de vallée, entourée de raides pentes boisées, la vue n'est pas très dégagée mais la nature est omniprésente sans habitation. Plus à l'ouest, la vallée s'élargit et l'urbanisation ressurgit au milieu de parcelles cultivées. Par hasard, nous découvrons la cascade Jion no Taki située juste au bord de la route. Le débit est abondant et un petit sentier permet de passer derrière le rideau d'eau pour ceux qui ne craignent pas les embruns. Pour gagner du temps nous décidons ensuite de rejoindre l'autoroute. La petite route de liaison grimpe vers la montagne en traversant quelques villages établis à côté de rizières en terrasse. L'autoroute, contrairement à la route, est construite en altitude et offre de belles perspectives sur les massifs traversés. Nous rejoignons ensuite le temple de Nanzo-in, à proximité de Fukuoka. En lisière d'une zone urbanisée, la nature reprend ses droits et l'atmosphère humide, l'absence de foule, les grains de pluie intermittents donnent un charme tout particulier à cette visite au cours de laquelle nous découvrons l'immense bouddha couché au sourire un peu énigmatique. Nous rejoignons ensuite Fukuoka par de larges avenues au milieu de buildings modernes et de voies de circulation suspendues avec une circulation assez calme et, surtout, des conducteurs tolérants quand j'hésite sur la direction à suivre. Peu avant de restituer le véhicule de location, à un carrefour, une voiture de police me fait signe de m'arrêter. Les policiers, très affables, m'expliquent grâce au traducteur de leur téléphone que j'ai commis une violation de la sécurité routière » en tournant à droite. Je sors à mon tour mon téléphone pour me confondre en excuses et en courbettes. Je réalise alors que j'ai oublié la traduction de mon permis à l’hôtel et je leur tends mon permis international et mon passeport qu'ils examinent dans leur voiture. Ils reviennent ensuite en m'expliquant que je devrai être plus vigilant à l'avenir et respecter scrupuleusement les règles de conduite. J'acquiesce et promets, évidemment, de faire attention. Ouf, l'alerte est passée. C'est avec regret que nous quittons l'île de Kyushu dont la découverte, nous a enchanté. Nous avons vraiment apprécié ses espaces de nature et le calme de sanctuaires à l'atmosphère si particulière. édition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 Déc - 172526/10 Fukuoka - NaraLever matinal pour rejoindre la gare. Là, les automates nous délivrent nos billets vers Kyoto et Nara et nous nous installons dans le premier Shinkansen. Moins de 3 heures après nous arrivons à Kyoto et changeons de quai pour rejoindre Nara. Nous manquons le premier train en partance à cause d'une mauvaise lecture du panneau d'affichage et devons donc attendre une demi heure de plus. À Nara, le bruit et la foule nous bousculent un peu le long de la rue commerçante qui rejoint notre guesthouse. Nous posons rapidement nos bagages et partons visiter le parc et les temples. Si quelques 1200 daims messagers des dieux, paraît il, s'y baladent librement, les hordes touristiques messagères du selfie envahissent bruyamment les lieux. Vraiment, de quoi nous décourager malgré la beauté des temples et particulièrement le Todai-ji qui abrite l'un des plus grands bouddhas en bronze du monde. Nous avons du mal à supporter cette ambiance de fête foraine avec ses innombrables boutiques, les visiteurs qui se prennent en photo devant chaque temple ou en train de nourrir des daims qui viennent réclamer leur pitance. L'ambiance n'a plus rien à voir avec la sérénité que nous avions trouvé sur l’île de Kyushu et nous regrettons presque d'avoir fait le détour. En fin d'après-midi, le calme revient, une belle lumière rasante vient illuminer les temples et nous profitons du parc jusqu'après la tombée de la Nara - KyotoDe bonne heure, nous repartons vers le parc et les temples. Il n'y a presque personne et il est beaucoup plus agréable de s'y promener. Nous nous dirigeons ensuite vers le quartier des anciennes boutiques aux façades de bois. Alors que nous hésitons sur la direction à suivre un habitant promenant son chien vient à notre secours. Il nous accompagne vers le temple Jurin in, nous montre, au passage, l'extérieur de sa maison, nous présente à son épouse et ensuite nous conduit vers la machiya Koushi-no-ie dont nous pouvons visiter l'intérieur. Sobre et élégante autour d'un petit jardin cette maison dégage une impression de quiétude et d'harmonie. À proximité, nous découvrons au passage un petit temple discret et charmant avant d'aller visiter une nouvelle maison Naramachi-no-ie, aux vastes espaces tout aussi sobrement et harmonieusement disposés. Nous récupérons nos valises à la guesthouse avant de rejoindre la gare Kintetsu située à 2 pas. Nous sommes aimablement guidés par une employée souriante et disponible pour acheter nos billets et accéder aux quais. Elle oublie simplement de nous indiquer qu'il faut changer de train avant d'arriver à Kyoto. Heureusement, en écoutant distraitement les annonces en anglais dans le train nous croyons comprendre tardivement qu'un changement est nécessaire. Nous sortons alors précipitamment du wagon pour prendre la correspondance sur le même quai. À Kyoto, après avoir déposé nos bagages, nous grimpons dans le bus 101 qui mène au temple Kinkaju-ji. La foule dense se presse dans l'allée d'accès. Heureusement le palais d'or isolé au bord de son étang, un peu à l'écart des visiteurs, se laisse admirer dans son écrin de verdure magnifiquement éclairé par le chaud soleil du milieu d'après-midi. Les visiteurs pressés défilent à toute allure devant ce joyau mais nous avons envie de prendre notre temps pour l'admirer. Nous gagnons ensuite en une vingtaine de minutes le temple Ryoan-ji beaucoup moins fréquenté; sa grande terrasse en bois borde un jardin sec qui fait sa renommée. Pour ma part, je suis resté peu sensible à la magie du lieu. J'ai de beaucoup préféré le retour le long du lac dont les nénuphars et lotus s'éclairaient d'une lumière dorée à la fin de la journée. Un petit tour de bus plus loin nous regagnons la gare de Kyoto et son décor futuriste de buildings avec sa tour éclairée perçant le ciel nocturne. La gare est bondée de voyageurs qui se croisent en tous sens dans un brouhaha incroyable que nous n'avions pas ressenti ainsi lors de notre premier passage, mais peut être que le typhon avait alors calmé les ardeurs des édition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 Déc - 173328/10 Kyoto - KanazawaA la gare, l'achat du billet de train vers Kanazawa est facile grâce à un employé parlant parfaitement l'anglais et d'une grande amabilité. Sur le quai de départ, nous sommes un peu perdus entre toutes les marques au sol indiquant l'emplacement des wagons. Nous sollicitons un contrôleur, qui de manière toujours très affable nous accompagne vers le bon numéro en nous montrant le panneau d'affichage au dessus de nos têtes on ne l'avait pas remarqué celui là... En ce lundi matin, le train est complet et après un peu plus de 2 heures de trajet nous atteignons Kanazawa. Le bureau d'information à la sortie de la gare est remarquablement organisé avec un comptoir anglophone et le comptoir vendant le pass journalier pour le bus juste à côté. Nous sortons de la gare face à une espèce d'immense torii aux pieds torsadés qui soutient une verrière de verre et d'acier du plus bel effet. Tout autour, des buildings de formes et hauteurs très variées encadrent les avenues. En 5 minutes nous rejoignons le Toyoko inn où nous déposons nos bagages avant de repartir prendre le bus, non sans un arrêt au Family Mart voisin pour y déguster » quelques yakitoris. Le bus parcourt une boucle desservant tous les sites touristiques de la ville. Nous faisons halte près du château et du jardin Kenrokuen. Situé sur un vaste promontoire dominant la ville l'enceinte du château est impressionnante par ses dimensions. Il ne reste rien des bâtiments d'origine mais un bâtiment reconstruit au début du siècle montre l’œuvre extraordinaire des charpentiers et laisse imaginer les bâtiments originaux couvrant une immense surface. Tout proche, le jardin Kenrokuen a un aspect complètement différent de ceux que nous avions visité auparavant. Moins intimiste, faisant la part belle à des arbres aux formes travaillées et aux canaux qui le traversent, il est très fréquenté en cette journée ensoleillée. Après un rapide transfert en bus nous partons à la découverte des rues étroites du quartier Nagamachi bordées de longs murs protégeant des maisons de samouraïs. Malheureusement, le jour déclinant, les façades de bois sombres restent un peu cachées dans l' édition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par Monike1 Dim 19 Déc - 1331Merci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis à 2021 et puis remis à 2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral Monike1Messages 23Date d'inscription 08/12/2021 Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 1558Monike1 a écritMerci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis à 2021 et puis remis à 2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral C'est vraiment un pays fascinant à tel point que nous voulions aussi y retourner rapidement pour découvrir d'autres régions. Nous attendons avec impatience... Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 160129/10 Kanazawa - TakayamaDécidément, le ciel bleu ne dure jamais bien longtemps. Nous renonçons donc à rejoindre Takayama par la White road » et empruntons la route standard. Auparavant, il nous faut évidemment sacrifier aux formalités de location de la voiture. Après avoir consciencieusement rempli toutes les adresses et téléphones de nos hébergements et reçu toutes les explications détaillées sur les règles de conduite, les normes de franchise et le fonctionnement de la voiture, y compris le réglage des sièges nous pouvons prendre la route. La traversée de Kanazawa est assez rapide et en suivant les instructions de notre ami fidèle GPS nous rejoignons rapidement la campagne, non sans quelques doutes sur un échangeur qui nous fait faire une succession de virages à gauche, à droite, puis encore à gauche sur 180 ou 360°. Très vite nous rejoignons une zone montagneuse et boisée où les villages deviennent rares. Les montagnes prennent ici une allure plus hardie et les ouvrages d'art ne manquent pas ponts et viaducs traversent les vallées et percent les montagnes à plusieurs reprises. Nous prévoyons de faire un arrêt à Gokayama où plusieurs villages anciens sont classés au patrimoine mondial mais nous manquons la première bifurcation vers Ainokura et poursuivons jusque Suganuma. De la route, une vue plongeante permet de découvrir le village dans son cadre de rizières et de montagnes. 14 maisons aux toits de chaume sont dispersées au milieu des champs et de canaux. Les visiteurs ne sont pas très nombreux et la visite est plaisante malgré la pluie. Nous reprenons ensuite la route vers Shirakawago où se trouve le village musée. À l'entrée du village, nous faisons halte dans un petit restaurant où nous devons commander sur une borne automatique. Un peu perplexes sur le fonctionnement car les touches sont gravées en japonais nous observons les autres clients pour trouver la bonne procédure. Nous accédons ensuite au village musée de Shirakawa et sommes impressionnés par le nombre de bus et de voitures stationnés. Nous nous imaginions être seuls !!!. À l'entrée, c'est un peu la bousculade, style mont saint Michel un jour d'affluence. Heureusement, la foule se dilue dès qu'on s'éloigne un peu mais le charme ne joue plus. Malgré la curiosité de découvrir ces magnifiques habitations anciennes nous avons de loin préféré Suganama, plus petit et plus intime. L'heure avançant et le ciel toujours bas nous incitent à prendre la voie express pour rejoindre Takayama. Nous y sommes bien à l'abri des intempéries puisque la quasi totalité du trajet se déroule en tunnel sur une vingtaine de édition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 160430/10 KamikochiLa météo est optimiste et nous décidons de rejoindre la vallée de Kamikochi dans le parc national de Chubu-Sangaku. Nous rejoignons Hirayu en voiture pour emprunter un bus qui rejoint la vallée de Kamikochi interdite aux véhicules privés. Les couleurs d'automne commencent à faire leur apparition et nous espérons que la remontée de la vallée à travers la forêt sera spectaculaire. Malheureusement, le bus emprunte de longs tunnels et ne débouche à l'air libre que vers le fond de la vallée près du lac Taisho. Les pentes sont tachetées de teintes automnales mélangées au vert des pins. Au terminus de la route, un bureau d'information nous renseigne en anglais sur les différentes possibilités de randonnée. Nous décidons de faire une boucle parcourant les 2 rives de la rivière tumultueuse aux eaux très pures. Les sommets sont encore pris dans les nuages mais de larges éclaircies nous font espérer une belle journée. Une petite bise rafraîchissante nous rappelle que nous avons pris de l'altitude. Un large chemin tapissé d'aiguilles rousses parcourt la rive gauche de la rivière laissant apercevoir fugitivement quelques sommets blanchis. À la passerelle de Myojinkan, au lieu de traverser de suite nous décidons de poursuivre jusqu'à un petit lac mentionné sur le plan vendu par le bureau de renseignement. Le chemin est plus étroit et s'éloigne parfois de la rivière en contournant des zones humides et des ruisseaux secondaires. Nous ne nous lassons pas d'admirer les reflets des troncs et des souches dans le nombreuses mares parfois illuminées d'or. Au bout de 50 minutes, n'ayant pas trouvé le lac mentionné, nous décidons de faire demi tour pour traverser la rivière vers le lac Myojin blotti dans son écrin de verdure dorée par l'automne. Mais avant d'y accéder il faut acquitter un droit de passage de 300 yens, information omise par le bureau de tourisme ce matin... Au bout d'un ponton en bois, un torii marque le caractère sacré du lieu et le spectacle des eaux calmes parsemées de gros blocs entourés de forêts jaunissantes est un ravissement. Nous retournons ensuite sur le chemin de la rive droite aménagé avec des pontons de bois pour franchir des zones humides. Les nuages se sont peu à peu dissipés et dans le haut de la vallée quelques sommets PS5 C'est le moment idéal pour jouer à cette exclu PlayStation ! Horizon Forbidden West de Guerrilla Games s'offre une mise à jour technique salvatrice embarquant un tout nouveau mode graphique baptisé mode "équilibré" proposant du 40hz et une intégration de la technologie VRR, mais aussi la prise en charge des hautes fréquences d'image. fyng Horizon Call of the Mountain Le titre VR qui nous a bluffé lors du State of Play ! Un trailer de gameplay plus que satisfaisant pour la version PSVR2, Call of the Mountain, de la série Horizon. Voici toutes les informations disponibles sur le jeu de Guerrilla Games. playstation God of War, Horizon... Du lourd à l'horizon chez Sony côté séries L'univers de Kratos, ou encore celui de Aloy seront bientôt adaptés en série ! C'est une grande nouvelle que Sony a récemment annoncée, dévoilant que trois de ses licences seraient prochainement disponibles sous la forme de séries sur des plateformes de streaming comme Netflix ou Amazon Prime. Nintendo Switch Sports toujours au top mais bientôt rattrapé par un jeu de karting ! Le top des ventes physiques est de retour pour la semaine 18. Au programme, un Nintendo Switch Sports au top pour préparer l'été, mais il pourrait bien se faire dépasser par un Mario Kart 8 Deluxe qui carbure. Découvrez tous les détails du classement fournis par le SELL. nintendo Nintendo Switch Sports au sommet des ventes mais Horizon Forbidden West résiste Le top des ventes physiques est de retour pour la semaine 17. Au programme, Elden Ring sur Xbox Series, Horizon Forbidden West sur PS5 et Nintendo Switch Sports qui arrive en fanfare dans ce classement dévoilé par le SELL. playstation PS5 Une exclu Sony remonte à la tête des charts ? Alors que le mois d'avril s'est terminé, le SELL a dévoilé les charts des meilleures ventes de jeux vidéo en France pour la fin du mois. Grande surprise, une exclusivité PlayStation que tous croyaient disparue a refait surface et prend la tête du classement ! playstation Horizon Forbidden West Un troisième opus à venir ? Alors que Horizon Forbidden West, le dernier opus de la licence de Sony et Guerrilla Games, est sorti le 18 février dernier, il se pourrait bien que les deux entreprises travaillent déjà sur un troisième jeu. Revenons sur cette découverte surprenante ! Elden Ring, Horizon Forbidden West Le Yin et le Yang des open-world Disponibles à une petite semaine d'écart, Horizon 2 et Elden Ring sont 2 open-world s'adressant à 2 audiences distinctes. Diamétralement opposés, que ce soit dans leur structure ou leur direction, ils font d'excellents points de comparaison entre les OW "grand public" et les plus exigeants. Elden Ring, Pokémon Arceus et Horizon Forbidden West en bataille dans le top des ventes Le SELL vient de dévoiler le top 5 des ventes physiques pour la semaine du 21 au 28 février dernier. Un top qui accueille le titre de FromSoftware Elden Ring pour tenir compagnie aux monstres d'Arceus et à Aloy d'Horizon Forbidden West. Panorama Horizon Forbidden West, Les Hauteurs Nimbées de Brume Où le trouver ? Nouvelle soluce de panorama et cette fois au bout de la carte de Horizon 2, avec une image dont l'emplacement est assez facile à trouver, mais pour laquelle l'angle à trouver pour afficher l'image est un peu plus coton. playstation Horizon Forbidden West au top des ventes de la semaine mais Arceus résiste ! Le SELL vient de dévoiler le top 5 des ventes physiques pour la semaine du 14 au 20 février dernier. Un top qui se retrouve presque monopolisé par le titre de PlayStation sorti le 18 février dans lequel vous retrouvez Aloy. Un seul jeu sur Switch résiste comme les irrésistibles Gaulois. Horizon Forbidden West dans la réalité, ça donne quoi ? L'Ouest Prohibé est la région dans laquelle le joueur évolue dans Horizon 2. Mais saviez-vous que Guerrilla Games s'est fortement inspiré de la vie réelle pour créer certains panoramas du jeu ? Horizon Forbidden West s'offre une expo dans le métro parisien Les artistes du monde entier sont d'or et déjà inspirés par l'univers si singulier du dernier jeu de Guerrilla Games. Partons à la découverte de la nouvelle exposition Horizon 2 à la gare St-Lazare de Paris. Emerveillement garanti ! Mise à jour Horizon Forbidden West Liste complète des correctifs Après la sortie récente du jeu, Guerrilla Games vient d'annoncer le déploiement d'un patch pour Horizon 2 visant à corriger quelques détails et bugs remarqués par les joueurs. Faisons ensemble le tour du patch ! Trophées Horizon Forbidden West Liste complète, comment les débloquer Voici la liste complète des trophées de Horizon 2 si vous comptez avoir le platine, vous risquez de passer un bon moment dans son open world. Toutefois, même s'ils sont nombreux, la plupart des achievments sont assez simples à accomplir Horizon Forbidden West Guide complet MGG, lancement du portail L'ouest prohibé vous appelle dans Horizon Forbidden West et on compte bien faire un petit bout de chemin avec vous. Découvrez notre portail dédié à la dernière exclusivité Playstation, avec une soluce complète et de nombreux guides thématiques. On sait pourquoi Horizon Forbidden West a été repoussé de plusieurs mois ! Horizon Forbidden West est sorti depuis le 18 février. Grâce à une interview du PDG de Guerrilla Games, nous avons appris la raison pour laquelle la sortie du jeu, initialement prévue pour fin 2021, a été repoussée ! Horizon Forbidden West se dote de son patch day one Vous l'attendiez. Horizon Forbidden West est enfin disponible ! Et avec le jeu, le nouveau patch corrigeant quelques derniers détails afin de rendre son gameplay le plus optimal possible. playstation Sortie Horizon Forbidden West Avis, gameplay, contenu... Toutes les infos On revient sur tout ce que vous devez savoir sur Horizon Forbidden West, avant son lancement officiel le 18 février prochain sur consoles Playstation notre avis, ce à quoi il faut s'attendre niveau gameplay et contenu... Y a pas mal de choses à dire. Horizon Forbidden West La Forêt d'Aloy pour faire un geste pour la nature A l'approche de la sortie de Horizon Forbidden West, PlayStation a lancé une initiative qui vous permettra de planter des arbres tout en restant tranquillement dans votre canapé. 1738 PS5 C'est le moment idéal pour jouer à cette exclu PlayStation ! 1012 Horizon Call of the Mountain Le titre VR qui nous a bluffé lors du State of Play ! 1655 God of War, Horizon... 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L’Eure et l’eau, c’est une belle histoire d’amour…C’est l’histoire des peintres impressionnistes qui vinrent y chercher c... Eure Tourisme 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierBonjour!Créer un compteSélectionsNous contacterSélectionsPartagez des images Alamy avec votre équipe et vos clientsCréer une sélection ›EntrepriseTrouvez le contenu adapté pour votre marché. 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limousinesy a ta qui crame sur le trottoirdis-toi que c'est beau comme un choeur d'orphelinesquand la banlieue descendra sur la villequand la banlieue descendra sur la villemercenaires de lilith contre miliciens d'èvedans la fumée des incendies sanglantsla rue s'effondre & le peuple se lève& j'avoue que ça me laisse pas indifférentje débouche un autre vieux corton-charlemagneen compagnie de ravissantes call-girlsqui fument joyeuses en dégrafant leurs pagnesde la sinsémilla dans mon brûle-gueulequand la banlieue descendra sur la villepour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la villepour le grand basta des rastas Contient un extrait du texte radiophonique"pour en finir avec le jugement de Dieu" d'Antonin ArtaudParoles et musique ThiéfaineLe Touquet Juillet 1925 Le soleil jouesur nous bis & vous vous avez l'air si sûre de toutwhaou bis le soleil jouesur nous bis & je vousavoue que je suis jaloux& foude vous& maintenant je m'imaginesous vos dentelles vos crinolinesle coeur coincé dans la portièrede votre chenard & walckerau fond de vos yeux bleus d'agateje vois vos scissures et vos strateset ce désir qui vous habitelorsque ma bouche touche aux limitesde votre splitle soleil jouesur nous bis whaou bis Paroles et musique ThiéfaineAlso Sprach Winnie L'ourson La nuit s'achève les étoiles pèlent le jour se lèveta mère vêle & ton rêve amer commence en transe& sans trêve en enfer car tu sais qu'on achèveles nouveaux-nés les veaux de l'année qui cassent la cadencedès que tu nais on te met le pied à l'étrier& faut ramer toute la journée tu es damnétu es fiché sur le fichier qui fait chier lesfauchés échauffés & les chattes échaudées& giflé par le chef qui te dit l'apprentisi tu fais ci tu fais pas ça tu sais la viec'est pas du cinéma ; qui rit le mercredivendredi pleurera & sans doute cramerason karma comme un rat le mardi ; oh la la l'abrutiqui l'employé du mois jamais ne deviendraalso sprach winnie l'oursonpeu à peu t'avances dans la danse mais faut 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que t'aies la vision des cruelles perversionsineffables infamies de ces démocratiesit's not utile itou de relire cheyenne autumnou autre chose de marie sandoz pour connaître la causedes névroses des nécroses overdoses cirrhosesdes autochtonespiégés par la psychose des visages roses morosesalso sprach winnie l'oursonpas la peine de revoir "le mépris" de godardni "la honte" de bergman ni "gang bang à cuba"pour finir en paumé à la sortie des garesentre une vieille hétéro deux diesels & trois rats& quelques veuves austères -militantes limitéesdévorant les rognons de leurs enfants morts-néspas la peine d'écouter la fin du titanicvue par gavin bryars déjà tu coules à picdéjà l'ultime question n'attend plus les réponsesaux métaphores obscures obsolètes & absconsesles mots sont des rapaces qui tournent hallucinésau-dessus du corral où pleurent des fiancésl'amour est un enfant de coyote enragéqui fuit le chapparal en emportant les clésalso sprach winnie l'oursonmais faudra te relever embrayer faire semblantde gagner de boxer de montrer toutes tes dentsles gens d'ici n'aiment pas les souffreteux-gisantsqui leur donnent l'impression que la vie c'est pas kiffanttu devras leur faire croire que tu t'en es sortique maintenant tu t'en fous que ce qui est dit est ditmême si ça veut rien dire les gens d'ici s'épanchentsi tu leur donnes pas l'illuse d'être des museaux de tanchesparfois faudra aussi faire croire que tu les aimesque tes synapses cramées te servent encore d'antennes& leur servir à boire les noyer dans l'amourdans l'ivresse des caresses des baisers de veloursl'amour est un enfant de poème incongruqui bugle de son muggle aux remugles d'hallusles morues de la ruealso sprach winnie l'oursonmaintenant tu es mûr pour le combat dans ton hamactu sais tout tu sais rien c'est pareil c'est en vracc'est l'éternel scénar c'est l'éternel romanc'est ce qu'on nous apprend dans l'ancien testamentdans l'odyssée d'homère dans play-boy dans france-soirdans les pièces de shakespeare les manuels d'histoiredans le journal de mickey dans les modes & travelotsdans vélo-magazine dans " mets-la-moi-rocco "dans le petit albert dans le livre des mortsdans le coran dans l'argus dans le journal des sportsdans batman aristote bukowski ou schillervan gogh warhol pollock debussy ou mahlerdans fustel de coulanges notorious big aussi& puis dans la naissance de la tragédie& dans winnieoui dans winniealso sprach winnie l'oursonParoles Thiéfaine; musique Thiéfaine/Franck PilantGuichet 102 La nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce mes yeux dingues & opaquestaillés dans du verre-cathédrale& rouillés à la fleur de packqui perdent leur vision normaleou bien sont-ce ses doux effluvesde petit animal pastelqui plongent mes rêves dans une étuve& brûlent mes nerfs aux étincellesla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce les dernières lueurs du jourau rythme bleu des ambulancesqui libèrent un appel d'amourdans ma tête rongée de silenceou bien sont-ce ses seins si frêlessous son zomblou de basketteuseson sourire de jaguar femelledans l'oeil de ma débroussailleusela nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce ses nénuphars si douxses roses parfums de vieil empireou ses lotus à feuilles d'hibouqui viennent tourmenter mes désirssont-ce ses oiseaux migrateursdans le fouillis de ses cheveuxsoleils au chakra de son coeurqui frappent au clavier de mes voeuxla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce les visions de sa fêlureaux lèvres lilas de son spleenqui me font hisser la mâture& gonfler ma voile zinzolinesont-ce ses doigts de chloroformesur son petit castor fenduqui miaule à minuit pour la formeau rayon des fruits défendusla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeula nouvelle la p'tite bleueParoles et musique ThiéfaineJoli Mai Mois De Marie Mai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles ptérodactyles virent en vrillesau-dessus des banana-shows& les beurdigailles font des trillesavec les gomina-yoyosles tapons ricanent dans les bois 1& klaxonnent bambi l'orphelintandis qu'un stégobulle flamboiedans l'air transparent du matinmai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles grapheurs fous sixtinent la zup& lorgnent les jambes incendiairesqui montent longuement sous les jupesjusqu'au noyau de l'universle soleil déshabille les fillesqui traînent le poids de leur soustinguedans l'excitation des pupillesdes keum's au regard salinguemai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesmais c'est toujours au mois de maiqu'on a envie de se pendremais c'est toujours au mois de maiqu'on a du mal à comprendrepourquoi faut quitter son iglooses longues nuits de loup-garoupour venir se cramer le choudevant des conneries de barbecuesavec les autres jaloux qui jouentdu biniou & de la boîte à clousà moitié fous dans leurs caillouxà genoux ! poux !mai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles sativas au crépusculeles gommiers bleus les maris rosesles jeunes taureaux qu'on émasculedans la tulle des brumes en osmoseles molards sous les papillonsl'hémoglobine sur mes stigmatesma treille bouffée par les morpions& ce putain de soleil qui me délattemai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesParoles et musique ThiéfaineCamélia Huile Sur Toile à Charles Bellecamélia & rature foetalesur l'agenda des mots perduslèvres glacées masque animalau carnaval des coeurs déchuscamélia & délire fatalbruit du flat-six & longue-distanceautoroutes septentrionalesdans le cambouis de nos silencescamélia & brumes hivernalesvers ce vieux nord toujours frileuxexil blême & sentimentaldans la tristesse des soirs pluvieuxerrance au milieu de la nuitdans un brouillard vertigineuxsur un port au bout de l'ennuiaux longs dédales mystérieuxtu croises une ombre solitaireà genoux devant un tombeauqui prie pour les années-lumièreà la clarté d'un braserotandis qu'au loin sur l'océangémissent les cornes de brumepour un cargo-fantôme géantqui clignote au ras de l'écumecamélia & désert astralfin d'histoire d'amants déchirésvisages figés fleur cannibaleau péage des transferts minéscamélia & désir obscènede luminosité blesséevisages fermés couleur de haineamours défuntes & desséchéescamélia & rature finalesur l'agenda des mots perduslèvres glacées masque animalau carnaval des coeurs déchusParoles et musique ThiéfaineParano-safari En Ego-trip-transit Dans tes pompes en peau de chauve-souris& ta veste en cuir de cafardtu passes la moitié de ton ennuià t'estropier dans les blizzardsles infirmières des premiers secoursqui viennent te border aux urgenceste disent tu vas finir un jourpar souffrir d'un manque de souffrancealors tu passes toutes tes nuitsà t'attendre jusqu'au matinà plumer au poker des insomnieston ange-gardienalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitsi la vie est une illusionavec des fous-rires en voix-offtu te fais du mal tu tournes en rondà courir derrière lara croftt'as les hémisphères au taquetles potards sur danger d'amort'es chargé à dix mille giga-octetssur le point de bletter tous tes transistorsalors tu passes toutes tes nuitsà t'attendre jusqu'au matinà plumer au poker des insomnieston ange-gardienalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitavec leurs doux yeux colorésau bioxyde de manganèseles biodolls te font danserau bal des parthénogénèseselles sont programmées pour une heurele temps de rincer sa libidoles indigènes appellent ça le bonheurmais toi tu dis je préfère les marshmallowsalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitParoles et musique ThiéfaineEloge De La Tristesse Tu vides des packs de mauvaise bièrebercé par france-télévisionqui t'offre ses documentairessur les stations d'épurationmême l'été sous la caniculet'as froid dans ton thermolactyl& tu pleures au milieu des bullesde ton sushi rayé des îlesapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourst'as pas appris dans ton enfancel'amour la joie ni le bonheurt'as juste étudié l'arrogancedans l'angoisse la honte & la peurton fax fixe un démon qui passeà l'heure où tout devient trop clairoù tu contemples dans ta glaceune certaine idée de l'enferapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourspeut-être qu'un jour chez norautotu verras ta reine arriverau volant de la stéréod'un tuning-car customisémais l'amour s'use à la lumière& les louttes sont toutes un peu louffeselles te feront jouer du somnifèredans un avec les oufsapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourspeut-être qu'en smurfant sur ta folietu deviendras l'idole des bas-fondsà qui le branleux tout-parisfera sa standing ovationmais d'applauses en salamalecsde backstages en mondanitésla réussite est un échecpour celui qui veut plus danserapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujoursParoles et musique ThiéfaineRoots & 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sur d'étranges rhapsodiesaux étranges accords sous d'étranges latitudesqui te révèlent les fastes de la solitudeles femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanchesont sorti leurs précieux colliers de souris blanches& dansent la sarabande frivole des courtisanesà la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanesodeurs de mandarine & rafales de cannellemélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciellà-bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontainenotre dame de la nuit distribue l'oxygène& le septième cercle de la béatitudete révèle les fastes de la solitudela princesse aux camées fait blinder sa pâleurpour franchir les spirales du miroir intérieurpétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentuledans le tumultueux chaos des particulesmandalas schizoïdes & soupirs fémininssur les claviers bulbeux des orages clandestinssépultures de valium pour voyageurs-vampireserrant dans les sargasses d'un océan martyr& le doute qui ravage même tes incertitudeste révèle les fastes de la solitudejoseph d'arimathie & uther pendragonchevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction& cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônesrouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automneleurs druides au bec-benzène en livrées de valetste préparent un cocktail dans leurs tubes à essaiplus rapide qu' une aston dans les mains de shelbytu reprends l'avantage au treizième martini& l'ineffable attrait pour les bars d'altitudete révèle les fastes de la solitudele chevalier la mort & le diable s'enfuientdes pinceaux de dürer pour absorber la nuittandis que mélusine aux longs cheveux défaitst'organise une party dans la brume des marais& dessine sur ton membre une cartographiedes ténèbres où t'attendent quelques maillons mauditspuis traverse le désert jusqu'à la thébaïdeoù la fée méridienne de tes éphéméridesextirpant ton sourire poisseux de l'habitudete révèle les fastes de la solitudeParoles et musique Thiéfaine

panorama les hauteurs nimbees de brume